
Contexte politique explosif
Ce lundi 8 septembre 2025 à 15 h, François Bayrou présentera son discours à l’Assemblée nationale pour solliciter un vote de confiance . L’issue paraît déjà écrite : de fortes alliances parlementaires s’écarteraient de son gouvernement, laissant craindre une démission imminente . Cet après-midi, l’issue pourrait être scellée dès 19 h, avec la chute probable du gouvernement. Ce contexte instable met à l’arrêt tout agenda législatif, y compris les réformes immobilières majeures, au moins jusqu’à l’annonce d’un successeur.
Immobilier d’État : une foncière à l’arrêt ?
À l’été 2025, Bayrou avait annoncé la création d’une foncière d’État chargée de valoriser le patrimoine immobilier public — un levier présidentiel important pour financer les politiques publiques, notamment numérisation et intelligence artificielle dans les services de l’État. Ce projet, porteur d’opportunités pour le secteur immobilier (partenariats public-privé, cessions, nouveaux investissements), risque désormais d’être gelé ou retardé, faute de stabilité politique.
Emmanuel Macron : spectateur d’une immobilisation forcée
Le président Macron, qui table sur la foncière comme instrument de modernisation, doit désormais se préparer à nommer le cinquième Premier ministre en deux ans si Bayrou tombe. Chaque acte législatif ou réforme repousse les échéances, infligeant un climat d’incertitude préjudiciable à la confiance des acteurs immobiliers, investisseurs et bailleurs.
Ce que cela signifie pour l’immobilier
| Événement | Conséquence immobilière concrète |
|---|---|
| Vote de confiance à 15 h | Suspend la prise de décisions législatives, y compris pour la foncière |
| Chute probable de Bayrou ce soir | Blocage politique, reports législatifs, incertitude durable |
| Projet de foncière d’État | Mise en suspens ou abandon à court terme |
| Macron en quête de successeur | Négociations prolongées, paralysie des politiques publiques |
Impacts directs
- Promoteurs & investisseurs : reports de projets structurants, retentissement sur la planification financière et partenariats avec l’État.
- Agences immobilières & syndicats : manque de visibilité sur l’avenir des dispositifs de valorisation immobilière publique. Incertitude dans la gestion du foncier d’État.
- Deuxième marché & crédit immobilier : les perspectives d’allongement de délai et d’instabilité freinent les décisions d’achat ou de rénovation.
Conclusion
Ce lundi signe une journée décisive pour la politique française, avec un vote de confiance à 15 h chargé de conséquences pour l’immobilier. La chute prévisible de Bayrou plombe les réformes, relance les questionnements sur le rôle de la foncière de l’État, et affirme qu’en l’absence de stabilité, l’immobilier — bien plus que d’autres secteurs — reste vulnérable.
Pour les acteurs immobiliers, l’enjeu est clair : surveiller l’agenda politique en temps réel et evaluer à la loupe le calendrier des annonces. Le lendemain, tout pourrait être remis à zéro.




